Le marché immobilier connaît des changements significatifs dans les grandes villes françaises. Alors que les prix des maisons continuent de grimper en périphérie, les centres urbains voient une légère baisse des tarifs. Cette dynamique reflète un rééquilibrage entre vie urbaine et périphérie.
Avec l’approche de l’hiver, le marché immobilier entre en phase d’hibernation, marquée par une stagnation des prix dans les grandes métropoles. Les données récentes du baromètre Bien’Ici – BFM Business montrent une baisse générale des prix dans des villes comme Bordeaux, Nantes, et Strasbourg. Pourtant, dans les communes avoisinantes, les prix connaissent une hausse notable, signalant une tendance de fond vers les périphéries. Cette évolution est influencée par la demande croissante pour des maisons avec jardin, une préférence renforcée depuis la pandémie de Covid. En périphérie de Lille, des villes comme Lambersart et Marquette-lez-Lille voient leurs prix augmenter de manière significative. De même, à proximité de Nantes et Montpellier, les communes bénéficient d’une demande soutenue, entraînant une hausse des prix sur les douze derniers mois. Cette migration vers les alentours des grandes villes est également alimentée par l’amélioration des conditions de crédit et une offre accrue de maisons attractives.
Les prix des maisons continuent d’augmenter dans les périphéries des grandes villes, malgré une légère baisse dans les centres urbains. À Bordeaux, les maisons à Lormon ou Cenon sont particulièrement prisées, offrant des alternatives abordables aux appartements en plein centre. De même, à Nantes, des communes comme Basse-Goulaine et Saint-Aignan Grandlieu affichent des augmentations de 3% à 8% sur un an. À Montpellier, des localités telles que Saint-Georges d’Orques et Laverune voient leurs prix grimper d’environ 10%, témoignant d’une forte demande. Ces hausses contrastent avec les diminutions observées dans des villes comme Lyon et Marseille, où les prix des appartements commencent à baisser de -0,7%. Cette disparité souligne un changement dans les préférences des acheteurs, favorisant les habitations individuelles avec des espaces extérieurs plutôt que les logements en centre-ville.
L’hiver apporte une pause dans les transactions immobilières, mais les tendances montrent que le calme actuel pourrait être suivi d’une reprise centrée sur les périphéries. Régis Sébille, data analyste chez Bien’ici, explique que cette situation est en adéquation avec la redéfinition des besoins des habitants, qui privilégient désormais le confort et la possibilité de télétravail. Par ailleurs, la location connaît également des hausses de loyers dans la plupart des grandes villes, avec Strasbourg en tête, augmentant de 5,7% par rapport au mois précédent. Cette hausse des loyers contraste avec la légère baisse des prix des appartements, indiquant une dynamique complexe entre l’achat et la location dans le marché immobilier actuel. Les banques, en parallèle, poursuivent leurs efforts de séduction en offrant des taux attractifs, ce qui pourrait soutenir la reprise des prix des maisons cette année.

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Pertinence croissante des maisons en périphérie
La hausse des prix des maisons dans les périphéries des grandes villes s’explique par plusieurs facteurs interconnectés. Depuis la pandémie de Covid-19, une tendance nette s’est imposée : de plus en plus de personnes recherchent des logements avec jardin et des espaces de travail adaptés au télétravail. Cette quête de confort et de qualité de vie a poussé la demande vers les communes alentours, où les prix des maisons restent plus abordables comparés aux centres urbains.
Par exemple, à Bordeaux, il est possible d’acquérir une maison à Lormont ou à Cenon pour un budget équivalent à celui d’un appartement T3 dans le centre-ville. Cette dynamique favorise un rééquilibrage entre vie urbaine et vie de périphérie, créant ainsi une hausse des prix dans ces zones périphériques. Selon Régis Sébille, data analyste chez Bien’ici, cette tendance est également alimentée par une offre accrue de maisons dans ces secteurs, répondant ainsi à une demande croissante.
Pour en savoir plus sur le marché local, consultez le classement des prix par commune dans le vignoble nantais, qui illustre parfaitement cette tendance de passage des centres-villes aux périphéries.
Impact de la pandémie sur les préférences résidentielles
La pandémie de Covid-19 a profondément modifié les attentes des acheteurs en matière de logement. La nécessité de disposer d’un espace de télétravail confortable et la volonté de vivre dans un environnement plus spacieux et verdoyant ont favorisé l’engouement pour les maisons avec jardin en périphérie. Cette évolution des besoins s’accompagne d’une augmentation de la demande pour des maisons individuelles, contribuant ainsi à la hausse des prix dans ces zones.
Selon les données de Bien’Ici – BFM Business, le marché immobilier en périphérie a montré une résilience notable, avec des prix se maintenant voire augmentant dans plusieurs communes. Régis Sébille souligne que cette tendance est également soutenue par une offre de maisons plus attractive, permettant de répondre aux nouvelles exigences des acheteurs post-pandémie.
Pour une analyse détaillée des prix de construction, consultez l’article sur le prix de la construction d’une maison individuelle en 2025, qui propose une perspective intéressante sur l’évolution future des coûts.
Évolution des prix dans les grandes métropoles
Bien que les prix des maisons en périphérie augmentent, les grandes villes connaissent une stabilisation, voire une légère baisse des prix. En novembre, des villes comme Bordeaux et Nantes ont enregistré des baisses de -0,5% et -0,3% respectivement. Cela s’explique par une phase d’hibernation typique du marché immobilier hivernal, avec moins d’activité et de négociations durant cette période.
Régis Sébille explique que « C’est logique qu’il y ait peu d’évolution en novembre parce qu’en fin d’année, il y a moins d’activité qu’au printemps ». Cependant, malgré ce calme apparent, une tendance sous-jacente de rééquilibrage se dessine, où certaines communes environnantes résistent aux baisses générales voire voient leurs prix progresser légèrement.
Pour une vue d’ensemble des prix immobiliers dans différentes villes, référez-vous au baromètre mensuel réalisé par Bien’Ici – BFM Business.
Les communes périphériques en plein essor
Dans de nombreuses communautés urbaines françaises, certaines communes périphériques voient leurs prix immobiliers progresser grâce à une offre accrue de maisons. À Lille, des villes comme Lambersart et Marquette-lez-Lille ont enregistré une hausse de +3% et +1% respectivement sur l’année. À Nantes, des communes telles que Basse-Goulaine, La Chapelle sur Erdre et Saint-Aignan Grandlieu ont vu leurs prix augmenter de 3%, 4% et 8% sur les 12 derniers mois.
Cette dynamique est le signe d’une redistribution de la demande vers des zones plus accessibles financièrement, tout en maintenant des temps de trajet raisonnables vers les centres urbains. Par exemple, près de Montpellier, les communes de Saint-Georges d’Orques et Laverune affichent une progression d’environ +10% sur un an.
Pour comprendre les facteurs qui encouragent cette croissance, explorez les tendances actuelles dans la région du Vignoble Nantais sur Guide des Prix.
Influence des conditions économiques et des taux de crédit
L’économie actuelle et les conditions de crédit jouent un rôle crucial dans l’évolution des prix de l’immobilier. Depuis l’été, la baisse des taux d’intérêt et les politiques de séduction des banques ont favorisé la reprise du marché. Cela a permis à certains acheteurs de réaliser des investissements plus avantageux, contribuant ainsi à la hausse des prix des maisons, particulièrement en périphérie.
Les taux de crédit attractifs encouragent non seulement l’achat de maisons individuelles mais également la réhabilitation des maisons existantes, dynamisant ainsi le marché de la construction. Pour davantage d’informations sur les prix des matériaux, visitez notre guide sur le prix du bois de chauffage.
Seloger note une distinction claire entre les tendances des prix des maisons et des appartements, avec une légère progression de +0,1% des maisons contre une baisse de -0,7% des appartements. Cette différenciation est en partie due à la demande accrue pour des espaces de vie plus grands et adaptés au télétravail.
Perspectives d’avenir pour le marché immobilier
Les perspectives pour le marché immobilier restent prometteuses, notamment grâce à l’amélioration des conditions de crédit et à la continuité des tendances post-pandémie. La demande pour les maisons en périphérie devrait continuer à croître, soutenue par des offres diversifiées et des prix compétitifs par rapport aux centres urbains.
Les prévisions indiquent que les prix de l’immobilier en périphérie pourraient continuer à augmenter, surtout dans les zones où le besoin de maisons avec jardin et d’espaces de travail restera élevé. Par ailleurs, le secteur de la construction devrait répondre à cette demande croissante avec une augmentation des projets de maisons individuelles. Pour une analyse détaillée des coûts de construction futurs, consultez l’article sur le gros œuvre de construction.
En parallèle, les efforts de développement urbain visant à réduire les temps de trajet et à améliorer les infrastructures dans les communes périphériques renforceront l’attractivité de ces zones, contribuant ainsi à la hausse des prix des maisons.
Le marché locatif : une tension persistante
En dépit de la stabilisation des prix dans certaines grandes villes, le marché locatif connaît une hausse des loyers dans la plupart des zones étudiées. À l’exception de Lyon et Paris, toutes les grandes villes ont vu les loyers augmenter ce mois-ci, avec Strasbourg enregistrant la plus forte hausse de +5,7% par rapport au mois précédent.
Cette augmentation est principalement due à une forte demande combinée à une offre limitée de logements locatifs de qualité. Les étudiants et les jeunes professionnels, en particulier, exercent une pression sur le marché locatif, conduisant à une augmentation des loyers.
Pour mieux comprendre les dynamiques du marché locatif et prévoir les évolutions futures, explorez notre guide sur les prix du bois de chauffage cet hiver, qui offre des perspectives sur les coûts énergétiques et leur impact sur le budget des locataires.